La couleur des ombres, de Colm Toibin

Ce recueil de nouvelles n’a pas été traduit en français, mais du même auteur Irlandais, on trouvera Brooklyn, disponible en poche. J’avais écouté une interview de Jeffrey Eugenides où parmi ses trois écrivains contemporains préférés il citait Colm Toíbin. Mille mercis à Monsieur Eugenides de m’avoir fait connaître ce merveilleux écrivain qui sait si bien envelopper son lecteur et le transporter à mille lieues de sa situation présente.

La plupart de ces nouvelles se situent en Irlande, quelques unes à Barcelone. La plupart décrivent des retours ponctuels ou définitifs dans une maison natale, un pays natal voire un lieu qui renferme l’âme des êtres aimés jadis, quelques unes sont des récits d’amours homosexuels. Toutes sont vibrantes d’émotion, et parfois mélancoliques. Les relations humaines, l’attachement de l’Homme, ses sensibilités et ses désirs de liberté sont si talentueusement peints que je ne saurais en dire plus. Lisons Brooklyn maintenant, ou son dernier livre, finaliste du Man Booker Prize 2013 !

LA COULEUR DES OMBRES
(The Empty Family)
Colm Toíbin
Traduit de l’anglais par Anna Gibson
Éd. Robert Laffont, 2015 (v.o. 2010)