« Dis-moi Kubo ... À quoi on pense quand on tue quelqu'un ? »
Attention, alerte coup de cœur !
Les éditions Kurokawa publient le fantastique thriller My Home Hero, dont la jaquette du premier tome vous tapait dans l'œil grâce à sa beauté, mais aussi avec l'ajout d'un commentaire élogieux venant de Maxime Chattam, que l'on ne présente plus. Fans de polar, de coups de théâtre et surtout de coups de maître, ne passez pas à côté.
Si l'on devait décrire un père de famille dévoué et un salarié tout ce qu'il y a de plus banal, on dresserait probablement le portrait de Tetsuo Tosu. Commercial chez un marchant de jouets, Tetsuo est passionné par les romans policiers, il en écrit d'ailleurs à ses heures perdues depuis 10 ans et s'amuse à en publier - déjà une cinquantaine à son actif ! - sur des sites spécialisés. Père aimant, il souffre du départ de sa fille unique pour l'université, trouvant tous les prétextes pour pouvoir déjeuner quelques fois avec elle. C'est pendant un de ces repas au restaurant que Tetsuo remarque une ecchymose sur le visage de sa fille Reika...
Mort d'inquiétude, il la suit. Tetsuo découvre alors l'existence de Nobuto, un petit-ami dont elle ne lui a jamais parlé, mais surtout que ce dernier est vraisemblablement l'auteur des marques sur le visage de sa fille chérie. En se rendant dans l'appartement de Reika en son absence, Tetsuo tombe nez-à-nez avec le jeune homme, une bagarre éclate et Nobuto meurt.
Commence alors une véritable descente en enfer pour Tetsuo. Avec l'aide de sa femme, il va tout mettre en œuvre pour cacher son crime et protéger sa famille. Oui mais voilà, c'était sans compter sur les fréquentations douteuses de Nobuto. Fils unique d'un dangereux chef Yakuza, c'est toute une organisation qui va se mettre à sa recherche, poussant toujours plus Tetsuo dans le mensonge.
MY HOME HERO
Scénario de Naoki Yamakawa, et dessins de Masashi Asaki
Traduction : Fabien Nabhan
éd. Kurokawa, 2017, série terminée en 15 tomes
La photographie en tête de l'article est d'Amalia Luciani pour Kimamori.
