Carnets de guerre de Jean-Baptiste Tomasini – extrait lu par Florence Sperte

Un enregistrement audio est un lieu, un espace qui réunit celui qui lit, celui qui écoute, avec un temps passé, une figure parfois fictive et d'autres fois vivante. Aujourd'hui nous allons traverser le temps, et accompagner un homme, qui part à la guerre, et qui écrit dans son carnet.
Florence Sperte partage avec nous les mots de son grand-père, Jean-Baptiste Tomasini. Oui, vous en avez déjà des frissons. Mais vous ne pouvez imaginer la poésie et la hauteur philosophique qui se dégagent des mots que vous allez entendre...

Jean-Baptiste Tomasini est né en 1921 et il est mort en 2017. Incorporé dans l’armée française pendant la seconde guerre mondiale, il a fait partie du 69°régiment d’artillerie d’Afrique et du corps expéditionnaire français en Italie (1943-1944). Il a survécu à la bataille de Monte Cassino.

Voici quelques mots de présentation de Florence Sperte, rédigés par elle-même, où elle nous parle de ses passions et et de son grand-père lumineux :

« Qui je suis ?
Une femme, passionnée de théâtre et de toutes les formes d’art, en quête de beauté et de poésie...
Je suis aussi la petite fille de Jean Baptiste, qui a écrit et a laissé un témoignage puissant de sa jeunesse perdue ; j’ai retrouvé ses carnets de guerre, bien cachés au fond d’un attaché-case….
Je suis touchée par ses réflexions et ses analyses, qui me semblent tellement justes pour un jeune homme d’a peine 21 ans …. »

L'enregistrement est programmé pour démarrer dès l'ouverture de cette page. Vous pourrez cliquer sur les touches "play" et "pause" pour réguler votre écoute.
Durée : 4mn46

Un immense merci à Florence Sperte pour nous avoir offert ce grand moment d'émotion. Et espérons qu'elle pourra nous en offrir d'autres

Comments

  1. Merci Florence ! Ta voix a traversé le temps, intacte…. Bises et peut-être à la croisée des chemins..

  2. Encore !!!!!!! Je voyais ce port de Naples entièrement dévasté, et j’allais fouler ses sinistres quais, mais non, la voix se tait et je reste suspendue à la dernière syllabe
    Merci madame Sperhte

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